Colleen

Qu’est-ce que vous trouvez de gratifiant dans votre travail?

On rencontre des gens formidables. J’ai rencontré beaucoup d’amis. Ma collègue Michelle et moi sommes de grandes amies. Avoir une bonne amie au travail permet d’ensoleiller la journée. C’est aussi agréable lorsque quelqu’un appelle pour remercier la police de ce qu’elle fait, ou nous apporte des beignes, ou fait tout ce qui est en son pouvoir pour que nous nous sentions appréciés.

À quoi ressemble la journée type d’une ASD?

Il y a toujours quelque chose d’un peu différent chaque jour.

Les bonnes journées, c’est calme… Mais cela n’arrive jamais vraiment. Il y a des jours où c’est assez fou. Nous procédons à des vérifications de casier judiciaire, répondons à des appels téléphoniques, nous faisons de la répartition. Il y a beaucoup de paperasse à remplir! Je fais du travail pour les tribunaux depuis 15 ans.

Nous sommes le premier point de contact pour le public. Nous répondons au téléphone, nous aidons les visiteurs en personne.

Nous essayons d’aider les agents de police du mieux que nous pouvons pour leur faciliter la tâche, afin qu’ils n’aient pas à s’occuper des détails que nous pouvons gérer à notre niveau. Nous faisons beaucoup pour eux afin de leur faciliter la tâche. Je pense qu’ils auraient beaucoup de difficultés s’ils devaient se passer des ASD.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de travailler pour la GRC?

La GRC est une bonne organisation et je suis fière d’y travailler. Mon père était agent de la GRC et j’ai toujours été fière de lui. Mon partenaire travaille aussi ici et je suis également très fière de lui.

Je suis également fière de faire partie d’une grande organisation. Les ASD font beaucoup pour la GRC, nous contribuons pour beaucoup, et je suis fière de ce que nous faisons. Nous sommes en mesure d’aider les gens. Souvent, lorsque les gens appellent, ils ne sont pas dans le meilleur état d’esprit, ils sont bouleversés ou effrayés, ou quelque chose de mauvais s’est produit. C’est très gratifiant de savoir que l’on peut aider quelqu’un à l’autre bout du fil.

À quelle fréquence les appels au détachement concernent-ils moins le maintien de l’ordre que le soutien à la communauté?

Très souvent. Aujourd’hui, une personne qui avait reçu une contravention est passée; elle voulait savoir comment payer la contravention. Nous l’avons donc aidée en lui donnant des instructions à suivre. Beaucoup de gens se font arnaquer, nous essayons de les aider, de leur donner des numéros où ils peuvent appeler. Certaines personnes se sont fait voler des carottes dans leur jardin.

Cela va des carottes volées à la pire des choses possible. Certains jours, c’est assez surprenant. Que va-t-il se passer ensuite?

Nous ne dirions jamais : « Appelez quelqu’un d’autre. Nous ne pouvons pas vous aider. » Puis raccrocher! Jamais! Nous essayons toujours de faire ce que nous pouvons pour les gens.

Je suis ici depuis toujours – je vis dans la communauté depuis 35 ans, alors les gens se tournent souvent vers moi. Les gens m’appellent ou m’envoient des messages pour me demander des conseils. Ils viennent me voir ou m’arrêtent dans la rue pour me demander, par exemple : « Comment puis-je obtenir une vérification de casier judiciaire? »