Anita

À quoi ressemble votre journée de travail typique?

Je recherche et j’analyse les empreintes digitales trouvées sur les scènes de crime. Les empreintes digitales sont reçues en temps réel des services de police et des détachements de la GRC d’un peu partout au Canada. Les analystes vérifient la file d’attente et commencent à travailler sur le prochain cas sur la liste. Ces empreintes digitales proviennent de toutes sortes de scènes de crime, des scènes de meurtre aux vols de véhicules. En une seule journée, on peut travailler sur dix cas ou sur un seul en fonction du nombre d’images que peut contenir un cas. Cela peut aller d’une image à plus d’une centaine. L’identification peut accélérer les choses, mais chaque cas est différent.

Qu’est-ce que vous trouvez de gratifiant dans votre travail?

C’est la gratification instantanée du moment où on a trouvé. Renvoyer une identification positive à un enquêteur en l’espace de quelques minutes ou d’une demi-heure – l’enquêteur a alors une piste.

Il est agréable d’avoir une rétroaction des enquêteurs. Parfois, ils nous écrivent pour nous dire : « Bravo, votre travail a été déterminant pour l’identification de la piste ».

Est-il vrai que les agents de la GRC avaient l’habitude d’analyser eux-mêmes les empreintes digitales?

Oui, il y a de cela des années. Aujourd’hui, c’est nous. Nous examinons les empreintes digitales tous les jours, toute la journée. Nous avons un savoir-faire unique qui nous permet d’aider la police à effectuer son travail.